Le tigre sort ses griffes

L’apparition stupéfiante d’un tigre dans la vallée de l’Oise constitue l’un des événements majeurs de ce début d’année avec l’inauguration le 26 janvier du pôle événementiel de l’Agglomération de la Région de Compiègne. Ce bâtiment marque une nouvelle étape dans le projet de reconversion d’anciens terrains militaires présents à Margny-lès-Compiègne. C’est aussi l’occasion pour nous de revenir sur quelques travaux menés par Oise-la-Vallée concernant le devenir de terrains rendus par l’armée dans le compiègnois.
Ceux du 25e régiment du Génie de l’Air de Compiègne, par exemple. En effet suite à la dissolution de ce régiment, la Mission de Réalisation des Actifs Immobiliers de l’Armée (MRAI) et la ville de Compiègne ont confié une étude à Oise-la-Vallée afin de définir les orientations d’aménagement et de réutilisation de cette friche militaire de 33 ha. Accompagnée dans ses réflexions par la Semoise et Laurent Becard entre 1998 et 2001, l’Agence a ainsi réalisé notamment un plan directeur d’aménagement du site et établi plusieurs scénarios sur la base d’un programme de logements, d’une zone d’activités et d’équipements.
En 2004, c’est la réorganisation de la friche militaire du 51e Régiment de transmission qui est confiée à Oise-la-Vallée par la ville. L’Agence élabore alors un plan de référence de ce qui deviendra le quartier du Camp de Royallieu avec sa zone d’habitation et ses équipements (clinique Saint-Côme, mémorial de l’internement et de la déportation).

Le départ du 6°RHC fut quant à lui l’occasion pour Oise-la-Vallée de participer quelque peu à la reconversion du Plateau de Margny-lès-Compiègne en pôle d’activités économiques. En effet, pour que ce projet de réaménagement voie le jour, une modification des documents réglementaires en vigueur à l’époque (Schéma Directeur valant SCoT et Plan Local d’Urbanisme) s’imposait. C’est ainsi que fut confiée à l’Agence en 2010 une mission d’accompagnement des services de l’ARC et de Margny-lès-Compiègne pour mener à bien ces modifications.
Pour finir, forte de ces diverses expériences en matière de reconversion de sites militaires, Oise-la-Vallée participe aujourd’hui aux réflexions concernant l’avenir de l’école d’Etat-major à Compiègne.