Mobilités actives & urbanisme dans les vallées de l’Oise

Les mobilités actives, de quoi parle-t’on ?

Les modes actifs désignent les modes de déplacements faisant appel uniquement à l’énergie musculaire comme la marche à pied, le vélo qu’il soit ou pas à assistance électrique, la trottinette, etc.
Les déplacements en modes actifs sont non seulement plus économiques, plus écologiques mais participent aussi à une meilleure santé pour les habitants tout en produisant moins de bruit et de pollution.

Des réflexions menées à toutes les échelles par Oise-les-Vallées pour favoriser/promouvoir les mobilités actives

L’Agence d’urbanisme Oise-les-Vallées œuvre depuis plusieurs années aux côtés de ses partenaires et adhérents pour promouvoir les modes alternatifs en repensant notamment les liens entre mobilités actives et urbanisme. En effet, contrairement aux Autorités Organisatrices des Mobilités (AOM) dont les champs d’actions se limitent à leurs périmètres d’intervention, l’Agence Oise-les-Vallées propose à travers ses programmes partenariaux, son expertise et les outils qu’elle développe, une démarche transversale permettant d’inscrire ces réflexions dans une vision plus large et partagée, en voici quelques exemples.

LES BERGES DE L’OISE : le lieu propice au développement des mobilités actives

L’Oise, comme beaucoup de cours d’eau en France, a été longtemps investie pour répondre principalement aux besoins économiques. Cela s’est traduit
par des aménagements des berges peu propices aux activités de loisirs et encore moins à la pratique des modes actifs.
Depuis 2010, l’Agence se penche sur cette problématique et mène plusieurs réflexions visant à fournir à ses partenaires et aux acteurs du territoire des pistes d’actions et des leviers pour les mettre en œuvre.

A titre d’exemple, l’étude sur « La valorisation des rives de l’Oise : nouvel enjeu de développement pour la vallée » menée en 2011, et actualisée les années suivantes a consisté en la qualification de ces espaces et l’étude des possibilités d’aménagement pour reconquérir les berges de l’Oise et de favoriser la pratique des modes actifs le long de la vallée.
Cette réflexion a permis d’anticiper les questionnements sur le partage de ces espaces quand ils sont situés dans des zones d’activités. Ainsi l’Agence a réalisé en 2019 une analyse de ces enjeux le long de l’Oise entre Creil et Saint-Leu-d’Esserent.

VILLE DE PROXIMITÉ : un concept propice aux mobilités actives

Pour assurer le maillage de ces parcours avec les centres urbains, l’une des échelles mobilisées pour ces réflexions est celle du Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) qui permet de disposer de plusieurs outils et orientations pouvant participer à l’amélioration de la pratique des modes actifs. En témoigne le travail mené
par Oise-les-Vallées dans le cadre du SCoT du Syndicat Mixte du Bassin Creillois et de la Vallée Bréthoise qui fait des enjeux climatiques le fil conducteur de toutes les réflexions transversales. Ainsi, le concept de la ville de proximité y est central par exemple. Ceci va de pair avec la mise en place des conditions de mobilités adaptées pour accéder facilement aux aménités de ce territoire.

L’échelle intercommunale est tout aussi pertinente pour assurer une cohérence dans les aménagements favorables à la pratique des modes actifs. Ainsi à l’occasion de l’élaboration du Programme Local d’Urbanisme Intercommunal de l’Agglomération de la Région de Compiègne, l’Agence  a introduit
le principe d’un parcours nature en ville pour assurer les liaisons « modes actifs » entre les différentes communes, avec une logique d’accessibilité
aux berges de l’Oise.

A une échelle plus fine, Oise-les-Vallées accompagne ses partenaires pour réfléchir à des aspects plus opérationnels pour conforter les maillages des modes actifs et favoriser leurs pratiques dans les centres urbains. Ainsi, dans le cadre du projet Gare Cœur d’Agglo (CGA) sur les communes de Creil, Montataire et Nogent-sur-Oise, en 2021, l’Agence a mené une mission sur l’ajustement des « corridors verts » convergeant vers la gare de Creil, c’est-à-dire le réseau des cheminements modes actifs autour de la gare.

Des réflexions à l’observation des mobilités actives

Premier état des lieux : Les itinéraires et aménagements cyclables

Cette première étape consiste à identifier les itinéraires cyclables présents dans le département de l’Oise et les aménagements cyclables qui composent ces itinéraires. Cette observation participe à rendre compte de l’existant, afin de mettre en évidence les avancées et les atouts des territoires dans ce domaine, ainsi que les besoins de cohérence, de liaisons ou d’aménagements complémentaires.

Pour en savoir plus sur l’origine de cet observatoire et ces premiers résultats,
consultez ci-dessous le n°17 de la publication obser’Vallées publié par Oise-les-Vallées en avril 2023.